- RHINOPHARYNGITE
- RHINOPHARYNGITERHINOPHARYNGITEInfection d’origine microbienne ou virale, atteignant à la fois les fosses nasales et la partie supérieure du pharynx. Chez l’enfant, l’hypertrophie des formations lymphatiques du pharynx (végétations adénoïdes) est source de récidives; leur ablation est conseillée lorsqu’elles déterminent des troubles respiratoires plus ou moins préjudiciables à la croissance du porteur. Dans la plupart des cas, la désinfection du rhinopharynx (ou le renforcement des défenses immunitaires locales) suffit à enrayer l’infection et à stopper son extension locale aux sinus ou à l’oreille moyenne. Faute de ce traitement, et parfois malgré lui, on assiste à une propagation des phénomènes infectieux et inflammatoires à la trachée et aux bronches, réalisant une infection «descendante», classique complication du coryza.• 1892; de rhinopharynx et -ite♦ Méd. Affection du rhinopharynx.rhinopharyngiten. f. MED Inflammation de la muqueuse du rhinopharynx.⇒RHINOPHARYNGITE, RHINO-PHARYNGITE, subst. fém.PATHOL. Affection associant le tableau clinique d'une rhinite et d'une pharyngite (d'apr. Méd. 1966). Rhinopharyngite aiguë, chronique, récidivante. Il y a rhino-pharyngite, catarrhe rhino ou naso-pharyngien, quand la partie postérieure des fosses nasales et le pharynx supérieur sont enflammés (J. COMBY, Traité des maladies de l'enfance, 1902, p. 570 ds QUEM. DDL t. 8). La rhinopharyngite, atteinte de la muqueuse respiratoire, isolée au rhino-pharynx, ou plus étendue aux fosses nasales, aux sinus, à la trachée, aux bronches, voire à l'oreille moyenne (Encyclop. médico-chirurgicale, Paris, éd. techn. O.R.L., t. 4, 1981, p. 205-10 A10). V. naso-pharynx ex., s.v. naso-.Prononc.:[
]. Étymol. et Hist. 1892 (L. GUINON et L. ROMME, trad.: BAGINSKY, Traité des maladies des enfants, II, p. 168 ds QUEM. DDL t. 8). Formé de l'élém. rhino- et de pharyngite.
rhinopharyngite [ʀinofaʀɛ̃ʒit] n. f.ÉTYM. 1892; de rhinopharynx, et suff. -ite.❖♦ Méd. Affection du rhinopharynx.
Encyclopédie Universelle. 2012.